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25 septembre 2014

Parce que les gens brillent par leur absence...

Il y a des histoires qu'on ne veut pas forcément raconter à "tout le monde". Il y a des choses, comme ça, qu'on veut garder pour soi, dans son petit jardin. Mais il y a également des moments, ou justement, je ne peux plus trop garder ces choses. Ce modeste blog n'est pas que mon "calendrier" couture, c'est aussi une petite part de moi.

Cela fait quelques années qu'est entré dans ma vie un breton. Il y a des fois des coïncidences qui changent une vie. Ma coïncidence à moi a été un test sur Faceb**k qui disait que la femme idéal de mon breton était Britney Spears... Autan vous dire, que je ne me suis pas génée pour me "moquer" de ce résultat auprès de lui par un commentaire. A cette période, nous ne nous connaissions pas, ne nous parlions pas. Juste de simples connaissances que FB a réuni. Bien entendu, le Breton ne s'est pas laissé faire, et pour ne pas perdre la face, m'a demandé de faire le même test. Il parraitrait que mon homme idéal n'est autre que Christophe Mae. Finalement, Christophe Mae et Britney spears ont changé ma vie.

En provinciale sudiste que je suis, nous avons passé un an de relation par téléphones interposés, à coup de billet de train etc. Mais voila, un an après je me retrouvais dans une ville de bretagne, mais encore à quelques kilomètres l'un de l'autre... Et maintenant? Et bien 4 ans après, nous vivons ensemble, dans un joli petit nid douillé (joli, quand je pense à le ranger ^^) que nous allons acquérir d'ici peu. Oui mais pourquoi écrire tout ça?

Eh bien, parce que j'en ai besoin. Parce que finalement même si tous deux avons parfois des moments de fortes tensions, parce que nous avons chacun nos forts petits caractères, c'est toujours quand l'un est pas là qu'on se rappelle à quel point on tient à l'autre. Parce que mon autre est parti je ne sais où sur la planète. Et c'est là que je me rends compte que toutes nos petites disputes à deux balles ne sont que dérisoires. Il me manque, c'est affreux comme il me manque. J'ai l'impression qu'on m'a arracher une partie de moi. Les journées sont interminables, mais LE interminable qui te fait dire que les autres seront affreusement similaires. Il n'est parti que depuis 40h00, est déjà cest 40h00 me semblent afreusement douloureuses. Alors oui, la distance, j'ai, nou avons connu, mais il y avait le paramètre "on s'appelle quand on veut" qui était mà. Maintenant? Pas de téléphone, pas d'internet. Le silence. Le vide. C'est un supplice. Chaque mesage laissé par des gens, pleins d'attention soient ils, sont tous autant des couteaux qu'on remue dans la plaie...

Etre là, avachi sur le canapé, regarder le temps qui s'écoule devant des niaiserie à la télé, toutes plus débilisantes les unes des autres (oui j'ai un don pour regarder cela). Et se dire à chaque fois "tiens il est telle heure de par chez lui"... Pleurer à chaque chanson triste (bon j exagère quand même un peu). Sauter sur le téléphone dès que celui-ci sonne... Etre dégoutée que ce soit quelqu'un d'autre que lui... J'expérimente pour la première fois le coté "femme au foyer dépressive qui attend le retour de son mari". Et je vous avoue que ce n'est pas ce que je préfère...  Mais quand, à 18H17, un numéro que je ne connaissais pas s'est affiché sur mon téléphone, mon sang n'a fait qu'un tour "faites que ce soit lui"... Délivranc! C'est fou comme une voie peut être rassurante. Et là, ne pas pleurer, le rassurrer. Et pleurer après.

Parce que je l'aime, parce qu'il me manque et que je n ai pas le droit d'être gnangnan sur mes mails, parce qu'il faut que je sois forte pour lui, alors je me "lache" ici. Je t'aime mon toinou et j'ai déjà hâte de te retrouver.

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Commentaires
H
Bonjour, Découvrant le blog de ta maman fort sympathique, j'ai "atterri" par son lien sur le tien et là je lis non seulement des articles concernant la couture mais des petits bouts de vie . J'espère que ta douleur est moins vive aujourd'hui et j'imagine combien les retrouvailles seront intense et heureuses. Voilà, je voulais t' écrire quelques mots de réconfort, te souhaiter du courage( je suis une maman de filles de ton age )
C
Bienvenue ma fille dans le vie de femme de marin qui part pour une durée indéterminée à attendre un mail un coup de fil . Tu as connu ça avec papa et je me rappelle que tu le disais c'est bon arrêtés de déprimer ça va vite passer . Je te le répète bien qu'on ne s'y fasse jamais tu " t'y feras " à la longue le temps aidant le travail etc bien sur tu compteras les jours seule que tu passes tu regarderas toujours ton tel toutes les 5 min .... Mais tu auras appris à vivre avec le " sans lui " <br /> <br /> En t'occupant de ta couture ,tricot .... Et puis tu auras la nouvelle de son retour avec des projets plein la tête qu'est ce que je vais mettre pour le jour j vite le coiffeur .... Allez déprime pas tu vas venir dans le sud une semaine on va refaire le monde puisqu'on sera toute seule toutes les 2 ;-) bisous
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