Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Made in house

Made in house
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 20 755
Derniers commentaires
Newsletter
16 août 2015

Du renouveau et du changement.

Bonjour bonjour. 

Aujourd'hui est un bien grand jour pour la novice en informatique que je suis. Mon petit monde créatif migre sur Wordpress, non sans douleur. Après un an et demi de bon et loyau service, d'entente cordiale, nos chemins vont se séparer. Depuis mes débuts en couture, ce blog a été comme un refuge. Mais un besoin de changement se faisait pressant. Alors j'ai sauté le pas. Avec quelques difficultés. Mais le rendu esthétique est là, et une nouvelle approche de la couture et du tricot a commencé à emmerger progressivement. Je ne supprimerai pas ce blog, car j'y tiens, c'est une petite partie de mon passé couture et tricot, et je souhaite en garder une trace. Je ne ferai pas migrer mes anciens articles, car de 1, je ne sais pas le faire, de 2, je souhaite partir sur de nouvelles bases. 

C'est donc avec tristesse que je tappe ces derniers mots, mais sachez que vous pouvez toujours me lire ici (avec nostalgie ^^) mais vous pouvez dorénavant me retrouver ici: https://madeinhousebyanastasia.wordpress.com

Pour mes abandonnés (ne sait-on jamais), pensez à changer le lien du blog. M'enfin, comme on dit de part chez moi "moi je dis ça, je dis rien". Je vous remercis de m'avoir soutenu, suivi, lu, et commenté, j'espère que nous continuerons l'aventure ensemble, de l'autre côté, dans mon nouvel espace. 

Bonne journée couturesque à vous. 

Publicité
Publicité
4 août 2015

Où il est question de fils.

Bonjour. Comment allez vous? Ici? He bien il pleut... J'avoue que la semaine a été un peu longue avec ce mauvais temps, du moins sur la région de Quimper (une pensée pour LiliduBreizil qui a peut être du beau temps dans le Morbihan). En tout cas, ici, c'est moche et pluvieux, et froid. Du coup, pas trop envie de coudre mais plutot de tricoter, et si possible de la laine, bien épaisse >.< . 

Sur mes aiguilles, j'ai mon Camélia Tee, que je fais grâce à un nouveau Kal. Il est en coton. C'est la qualité du fil qui m'a donné à réfléchir. De tout temps, je pensais que la laine se vendait en pelotte, et récemment, j'ai découvert les écheveaux. Je déouvre également tout l'univers du fil qui l'entoure. Avant, je ne connaissais qu'essentiellement Phildar et Bergère de France. Et puis j'ai découvers Drops, avec un très bon rapport qualité/prix. Et puis, au grès de ma navigation dans l'univers internet, j'ai découvert d'autres marques de laine (mais non tricotées encore), vendues en écheveaux dont beaucoup de monde fait les éloges. Je pense nottamment à la laine Madelintosh, Cascade yarn, mais dont le prix me rebute un peu. Bref. C'est également là où j'ai découvert les laines, Mérinos, lace, finguering, DK, 4 ply, sport, superwash,... Heu... Kezako? Alors, j'ai décidé de regrouper dans cette article tout, voire l'essentiel de cet univers du fil. Et peut être que cela pourrait également vous servire.

 

La matière:

 

  • Laine : provient essentiellement du mouton. Il existe plusieurs espères différentes, et donc il existe toutes sortes de laine. La laine est solide, durable, et est connue pour tenir chaud en hiver. Permet de respirer, a un bon pouvoir absorbant, est naturellement antibactérien, retarde les flammes, bio dégradable. A une forte élasticité naturelle.
  1. La lambswool

    lambswool
    C’est la laine de l’agneau. Elle est très douce et chaude, mais feutre facilement : on la mélange souvent à des fibres plus longues pour diminuer le boulochage.
    Elle est plus chère que la laine de mouton. Cette laine provient uniquement de la première tonte des agneaux, âgés de 6 à 7 mois.

  2. La Mérinos

    laine mérinos
    Elle est considéré comme la référence par excellence.
    Originaire d’Espagne ce mouton est de nos jours principalement élevé en Australie et en Nouvelle-Zélande

    Fine, douce, et très élastique. Longues et brillantes, ses fibres permettent de réaliser des tricots d’une souplesse et d’une beauté exceptionnelle. Elle porte le label Woolmark. Un mouton mérinos peut produire jusqu’à 9 kilos de laine par année. C’est une laine qui a l’avantage de ne pas gratter contrairement à certaines de ses homologues plus rude.

  3. La Shetland

    mouton shetland laine

    Elle est une laine traditionnelle à 2 fils. C’est à dire que le fils est composé de deux fibre de la toison de l’animal.
    Ces moutons proviennent des îles de Shetland (Nord de l’Écosse) et donnent un fil classique mais duveteux, facile à tricoter, de bon rendement.Cette laine rustique, très solide, est parfois huilée pour la réalisation des pulls du même nom, tricots portés par les marins pêcheurs. Autrefois limitée aux tons naturels des moutons (écru, gris, brun, blanc), elle se décline aujourd’hui dans une superbe gamme de couleurs.

  4. L’islandaise

    mouton islandais
    C’est une laine rustique et traditionnelle à 1 fils. Avec ses tons naturels, elle servait à tricoter en rond des pulls à motifs fantaisie en empiècement arrondi. De nos jours, on la trouve dans des couleurs chatoyantes ou mouchetées et dans une qualité un peu plus légère.

  5. Cachemire:

    Le fameux tissu « Cachemire » tient son nom de la région Cachemire (Kashmir) située à la frontière indo-pakistanaise. Les chèvres Capra Hircus fournissant cette fibre précieuse sont en fait originaires de l’Himalaya. On trouve également la plupart d’entre elles en Mongolie.

    chèvre cachemire

    Il existe 15 variétés de chèvres du Cachemire. La chèvre du Cachemire a développé une épaisse toison laineuse recouverte de longs poils pour se protéger du grand froid qui peut atteindre -40°C dans ces régions. Les chèvres ne sont pas tondues, mais on recueille leurs poils au printemps, lorsqu’elles les perdent, à l’aide d’un peigne. Il est à noter qu'une chèvre ne fournit qu’au mieux 80 à 100gr de poil par an. Ce sont des fibres très coûteuses. On en tire plusieurs qualités de poil : le duvet donne des fils fins d’une grande douceur ; le poil souple et léger se mélange avec de la laine classique. Il faut environ 5 chèvres pour pouvoir réaliser un seul pull. Un bon filage confère résistance et élasticité à la matière.

    Si on décide de mélanger le cachemire à d’autres fibres, on utilisera la soie, l’alpaga ou le mérinos. Le kid mohair et le mohair pourraient être utilisés afin de produire un mélange 100 % chèvre, mais ces fibres ne se mélangent pas au cachemire aussi bien que les autres citées précédemment.

  • Mohair : c’est une matière mousseuse, provenant de chèvres angora . Sa douceur varie  en fonction de l’âge de la chèvre. Kid mohair provient de 1ere ou 2eme tonte de chèvres qui ont environ 6 mois. Très douce et fine. Alors que le mohair des adultes peut gratter horriblement. Même si le mohair tient très chaud, il peut être rapidement irritant et n’est donc pas idéal pour les vêtements portés à même la peau.
  • Alpaga : Provient d’un animal d’Amérique du sud qui ressemble au Lama. Cette matière semble luxueuse tout en restant abordable et on y fait donc référence comme étant le « cachemire du pauvre ». C’est une matière douce, souple et chaude.
  • Angora : Provient des lapins angora. Ultra doux, très léger, chaud et très mousseux. A une tendance énervante à faire des peluches. L’angora est magnanime : il cachera bien vos éventuelles erreurs de tricot mais n’est pas évident pour les débutants parce que le côté mousseux cache les mailles. C’est une matière chère.
  • Soie : provient de cocons des vers. Souple et léger, avec un effet brillant intense, mais très peu élastique.
  • Coton : provient de la fibre d’une plante. Léger et très absorbant. Se lave bien à la machine, parfait pour les bébés. N’est pas si étirable que ça,  et mettra en avant le moindre défaut du tricot.
  • Lin : provient des fibres d’une plante. Pas très flexible, mais plus solide que le coton, très frais à porter. Un choix très populaire pour les vêtements d’été. Se lave aussi à la machine et vieillit plutôt bien.
  • Acrylique : synthétique, provient d’un procédé chimique complexe. Très bas prix. Elle est caractérisée par un touché doux et soyeux, infeutrable, d’une grande légèreté, possède une stabilité aux plis et résiste aux ultraviolets.
  • Nylon : matière plastique. Sa résistance et surtout ses qualités frottantes en font un matériau de choix pour les petites pièces de frottement. Son faible pouvoir absorbant en fait un tissu qui sèche rapidement. La combustion s’accompagne d’une fusion en gouttelettes qui lui interdit, de fait, d’être utilisé pour les vêtements de travail.

Les bruns:

C'est en regardant de plus près la composition de certains échevaux que je me suis posée la question de "qu'est ce que le PLY". Il faut savoir que la plus part des laines sont constituées de plusieurs brins « twistés » ensemble. Le nombre de brin aura un impact sur la texture, la définition du point. « Ply » (qui veut dire brin en anglais) ne désigne pas du tout le nombre de brins mais le « poids » de la laine. Par exemple une laine « 2ply » peut être constituée de 1 ou 4 ou plus de brins.

 

Les laines avec un seul brin sont douces « spongieuses » mais feutrent pas mal, et n’ont pas un très beau tombé. (exemple : malabrigo worsted)

 

Avoir plus de brin donnera une meilleure définition du point, et donne un meilleur tombé.

Pour expliquer le poids de la laine, nous pouvons également distinguer:

  • La laine dit Lace (1 ou 2 ply) : donnera un échantillon d’environ 8 mailles ou plus pour un pouce (1 inch = 2,5 cm). C’est une laine très fine, on a même encore plus fin (le nom : cobweb). Très utilisé pour la dentelle, les écharpes fines, les châles mais demande beaucoup de temps et de patience. Ech de 10cm= 32 mailles.
  • La laine Fingering (4ply ou « sock » ou « épaisseur chaussettes ») : donnera un échantillon d’environ 7 à 8 mailles pour un pouce (2,5cm). Idéal pour les chaussettes, et pour les ouvrages de bébé. Ech de 10cm= 28-32  mailles
  • La laine Sport (5ply) : 6 à 6.5 mailles pour un pouce (2,5cm).  Ech de 10cm= 24-26 mailles
  • La laine DK / Double knitting (8ply) : 5 à 5.5 mailles pour un pouce (2,5cm). Parfait pour les chapeaux, bonnets, etc.  Ech de 10cm= 20-22 mailles
  • La laine Worsted (10ply) : 5 mailles environ pour un pouce (2,5cm).  Ech de 10cm= 20 mailles
  • La laine Aran (ou heavy worsted) : 4.5 mailles pour un pouce (2,5cm).  Parfait pour les écharpes, bonnet, gants, bon gros pull entre autre. Se tricote très vite, parfait pour les débutants.  Ech de 10cm= 18 mailles
  • La laine Bulky (ou Chunky, 12ply) : 3.5 à 4 mailles pour un pouce (2,5cm). Deux fois plus gros que l’Aran environ. Parfait pour les cadeaux de dernière minute. Un col ou une écharpe en bulky peut se faire en une soirée.  Ech de 10cm= 14-18 mailles
  • La laine Super bulky (ou super chunky) : 3 mailles ou moins pour un pouce (2,5cm). Peut paraître étrange à tricoter tellement c’est gros mais ici on tricote un projet d’écharpe en quelques heures !  Ech de 10cm= 12 mailles

Pour rappel : 4 pouces (4 inches) = environ 10 cm !

 

J'avoues que je ne suis pas encore familliarisée avec ces appelations, mais j'espère que cela rentrera avec le temps. j'espère que cet article vous aura plu et interessé, et que vous n'avez pas trouvé trop long cette petite lecture. Je tiens à préciser que je n'ai pas sorti tout cela de mon petit cerveau. Je vous donne donc les liens des deux sites qui m'ont permis de rédiger cet article. Je trouvais juste pratique de les regrouper tous les deux sur un seul article. 

Bonne journée tricotesque à vous. 

 

 

 

http://intheloop.fr/tutoriels/worsted-dk-fingering-decryptage/

http://www.bw-yw.com/differentes-laines-animaux/

 

21 juillet 2015

Une Centaurée Estivo-pluviale.

 Bonjour bonjour amies lectrices! (On me souffle à l'oreille que des monsieurs pourraient passer par là... Toutes mes excuses amis lecteurs, si vous passez par là). Aujourd'hui, je vais vous parler de couture. J'ai terminé mon projet dont je vous parlais dans mon précédent article. Et d'ailleurs, j'en ai un autre sur le feu, je le finis demain si tout va bien ^^. 

Info du jour, ou plutôt de la semaine, voire même du mois (en fait je crois qu'il s'agira même de l'INFO de l'été): c'est la canicule en France. Enfin, je dirais plutôt que "c'était" car à l'heure ou je vous écris, la canicule a déjà frappé et il parraitrait que les températures sont devenues "plus supportable" . Qui dit canicule, dit plan anti canicule. Alors j'ai dégainé mon patron de robe d'été par excellence: la robe Centaurée, de Deer and Doe toujours. Je vous ai déjà présenté une version de cette robe ici, robe pour un mariage. À sa sortie en été dernier, la version de Camille m'avait tout de suite tappée dans l'oeil. Si bien que quand j'avais voulu participé au SAL, j'étais partie sur une version longue et asymétrique en voile de coton noir (qui a fini à la poubelle cela dit au passage, un coup de lame de surjeteuse en plein milieu de la robe irratrappable). Et puis, en cherchant en avril dernier un voile coton bleu marine chez Cousette, je suis tombée sur ce tissus. Et tout de suite j'y ai vu ma centaurée longue, asymétrique, tout ça tout ça. Le grand amour en somme. En raisonnable que je suis, j'ai donc acheté le-dit tissus avec du biai et du passepoil assortis. 

DSC_0135  DSC_0136

Pour être honnête, cette robe, je l'adore! Non pas que je vous dise ça pour vous convaincre, ou parce que c'est moi qui l'ai faite ou quoique ce soit d'autre encore. Je la trouve hyper légère, confortable surtout, féminine à souhait. Pour tout vous dire, mon chéri qui d'habitude n'est pas très fan de mes ouvrages (et qui trouve toujours "un je ne sais quoi" à redire) n'a pratiquement rien dit... Il m'a même aidé pour fixer les bretelles dans le dos et régler leur longueur.

Ayant un problème avec les habits légèrement transparents, j'ai donc un problème avec les tissus également, même légèrement transparents. Ainsi, si je mets ma main dans le tissus et que je distingue ma main, c'est mort, ce sera doublé. Non pas que doubler entièrement une robe soit ma grande passion, mais j'ai toujours peur qu'on voit ma culotte... Donc, cette robe a aussi été entièrement doublée, comme la première d'ailleurs. Initiallement, j'avais prévu de mettre un passepoil de la même couleur que mes bretelles au niveau de la couture assemblant le corset et la jupe. Mais à l'assemblage, j'ai complètement oublié. Quand je m'en suis rendue compte, je vous avoues avour eu le flemme de découdre, surtout que j'avais surpiqué ma couture...  >_<  Et finalement, une fois terminée, pour être sûre, j'ai positionné le passepoil là ou il aurait dû être, montré au chéri. Verdict: no way! Finalement, c'est bien mieux ainsi. 

 

DSC_0138 DSC_0142

Au début, j'ai eu peur que ce tissu à motifs fleuris soit trop chargé, surtout au niveau du corsage avec toutes ses découpes. J'ai également hésité à passepoilé les pièces du corsage mais je pense que c'est à ce moment là que cela aurait surchargé la robe. Comme dirait Christina Cordula, il y aurait eu trop d'informations sur cette robe. J'ai surpiqué toutes les coutures avec un fils blanc.

 

DSC_0143 DSC_0147

Comme précédemment, j'ai taillé cette robe en taille 44. Par contre, si c'était à refaire, je la taillerais en 42 mais en faisans une FBA (un ajustement pour forte poitrine). Car comme vous pouvez le remarquer, le haut du corsage baille quand même un peu. Rien de bien chaquant mais ce n'est pas très esthétique. Surtout que le FBA est entièrement expliqué ici

DSC_0148 DSC_0151

En ce qui concerne le biai au niveau de la poitrine, je ne l'ai pas posé de la même façon que le SAL le préconisé. Ce qui fait que je n'ai pas tout à fait le même rendu. Par contre, je ne suis pas très contente... J'aime beaucoup le site de tissus Cousette, j'y ai par ailleurs acheté à de nombreuses reprises des tissus dont j'ai toujours été satisfaite. Mais le biai était une première fois, d'habitude je vais chez Tissus Myrtille ou Self Tissus (mais ils n'ont pas énormément de choix ou de choses sortant un peu de l'ordinaire). Bref. J'ai été déçu du biai car sur une grande partie, le biai n'était plus un biai plié en 3 mais tout simplement un biai plié en deux mais avec toujours la même largeur. Ce qui fait qu'à l'assemblage, j'ai dû rogner un peu sur le biai mais pas de trop (sinon il n'aurait pas eu la même largeur partout). Enfin, je ne sais pas si j'ai été assez clair... 

Pour la fermeture éclair, elle est quasiment invisible. Je m'améliore sur ce plan là. La coueur n'est pas vraiment assortie avec celles de la robe, mais j'ai voulu utiliser celles de mon stock, et j'en ai vraiment pas mal, toutes provemenant de ma maman quand elle s'en est séparé. Et puis cela me fait faire quelques petites économies.

 

DSC_0149  (surpiqures du corsage)

 

DSC_0157 (on pourrait presque croire que je défile comme une vraie mannequin ^_^)

 

DSC_0168  Alors oui, partout en France il y a la canicule... Partout? Sauf en Bretagne! Et pour le coup, je ne fais pas ma Marseillaise. Ma robe est finie depuis plus d'une semaine et je ne l'ai portée que pour ces photos. Et encore, le matin même du shooting, il avait plu. Depuis, elle m'attend sur son ceintre. Mais les températures ne sont pas aussi clémentes, j'ai ressorti mes gilets car à 13 degré le matin quand je vais à la clinique et 21 degré en revenant, c'est un peu frisqué tout ça. D'où la photo rigolote avec le parapluie. Alors cher soleil, si tu me lis, pense à venir faire quelques rayonnements par ici. Pas trop non plus, je ne suis pas aussi gourmande ni égoïste, j'en laisse aussi aux autres; juste suffisement pour remonter un peu les températures (au moins 27 degré ce serait pas mal, après on va avoir trop chaud, et il y aurait encore plus de touristes qui viendront infuser dans l'océan pour se raffraichir)

Je vous souhaite une bonne journée couturesque. 

 

12 juillet 2015

Ma To-Do list de cet été.

L'été est là. C'est indéniable. Depuis que j'ai découvert les Tongs quand j'étais ado, je peux clairement dire que été = tongs. Les gambettes à l'air, fini les jambes toutes blanches. Les journées sont plus longues et qu'est-ce que c'est agréable de partir au boulot avec le jour et de revenir avec le jour. Parce que oui, en Bretagne, nous avons la chance qu'il fasse jour jusqu'à 23h00 (pour les jours les plus longs). 

Pour aller avec mes paires de tongs (je vous jure que je suis raisonnable, je n'en ai que 3 (paires, hein ;-) dont 2 qui me suivent depuis un an et demi ^^), j'ai décidé que cet été, ce sera un été à shorts. Et pour ce faire, je mise sur le fameux short Chataigne de Deer&Doe (of course) que j'avais déjà réalisé ici. J'ai déjà les tissus, qui sont lavés et repassés, ils attendent juste leur heure (qui ne va vraiment pas tarder ^^). Je dis LES tissus, car j'ai prévu une version avec revers et une à feston. 

Aussi, j'ai prévu de me coudre le short Scarlette de La maison victor, issus du magasine Mai-Juin. Un air de Chataigne mais quand même différent. Dans mes envies, j'avais aussi envie de me coudre le short Sorell, version du patron Sorell, le dernier de Pauline Y Alice. Sauf que, j'avoue que j'ai peu d'avoir trop d'envie et pas assez le temps de coudre. Alors pour le moment, je vais me cantonner de coudre ce que j'ai déjà et si jamais mi Août ou fin Août, j'ai cousu ces trois short, alors oui, je me coudrais un petit Sorell. 

J'ai également dans mon stock, une jolie popeline de couleur paprika, que je destine à la jupe chardon. Tissus lavé et repassé, il attend juste que le patron soit recopié. Enfin, je terminerai mes projets été par une robe bleuet, en chambray bleu ciel. Mais avant cela, il faut que je finisse ma deuxième robe centaurée, qui est quasiment fini, ne me manque plus que le biai pour les bretelles, l'ourlet et une des couture côté. J'espère vous la montrer très prochainement.

Je vous souhaite un bon 14 juillet, et de bonnes vacances pour celles (et ceux, ne sait-on jamais) qui le sont ou le seront bientôt.

Bonne journée couturesque, je vous retrouve bientôt avec ma nouvelle robe.

30 juin 2015

Kal Il grande favorito

Bonjour bonjour. Aujourd'hui, il n'est pas question de couture mais de tricot. Bien que je tricote depuis plus longtemps que je ne couds, je reconnais avoir un certain penchant pour la couture. D'un tempérement très patiente dirons nous, pendant très longtemps j'ai eu du mal avec le tricot. Non pas que cela ne me plaise pas mais il était surtout question de lenteur. En effet, alors qu'il ne me faut qu'une journée de couture pour réaliser un vêtement dans mes bons jours, il ne me faut pas loin de minimum deux mois pour un modèle au tricot. Et j'insiste bien sur le "minimum". Pour le maximum? Je dirais que je laisse le projet en "stand by" et donc par conséquent, il reste inachevé. Il est donc plus évident pour ma patience et moi-même de me tourner vers la couture. 

Je me suis remise au tricot l'été dernier, en surfant sur le site d'Aurélie Texier allias Une poule à petit pas. J'avais par ailleurs investi dans le livre qu'elle avait fait, avec des modèles tricots qui me plaisaient bien. L'élé dernier donc, j'avais réalisé le pull col danseuse, mais terminé en octobre ou novembre (je ne me souviens plus exactement). Avouez que maintenant vous comprenez le pourquoi du comment je m'y prends à l'avance pour mes projets, afin d'être sûre du bon timing, et encore, il arrive que j'ai des ratés (de timing). Bref, je m'égare. Courrant Février, une instagrameuse (sous entendez une couturière ou tricoteuse ayant un compte instagram) avait proposé un KAL (Knit along). Le principe du KAL est de tricoter toutes le même modèle à partir d'une date donnée et jusqu'à une date de fin. Mais il n'y a pas d'obligations particulières, le kal était ouvert à tout le monde et à n'importe quel moment. C'est surtout un excellent moyen de se motiver. 

Le KAL auquel j'ai participé été sur le pull Il grande favorito de Isabell kraemer, visible ici. Cela faisait un moment que je lorgnais sur ce modèle, sans trouver de réelles motivations pour m'y mettre. Je me suis donc dit que c'était un super moyen pour m'obliger à tricoter mon pull dans un délai imparti... Sauf que... Bah, je ne me suis pas tenue au délai de fin. 

IMAG0339  IMAG0340

Le modèle n'est pas tellement compliqué. Il s'agit d'un pull, un peu effet sweat. Ce que j'aime surtout dans ce modèle c'est le côté asymétrique du bas, un peu plus long derrière. Il grande favorito se tricote en "top down", ce qui signifie qu'il se tricote du haut vers le bas. On commence par l'encolure et les épaules et on va vers le bas du pull. Je n'avais jamais tricoter en top down, et j'avoues que j'ai adoré. Mais vraiment. Possibilité d'essayer son ouvrage en court de route, d'ajuster si besoin, de le mettre à la longueur souhaité, etc. Le top pour moi, et surtout du sur-mesure. En plus d'être tricoté en top down, il se tricote en rond. Fini les 15 000 pièces séparées. Et l'occasion aussi de tester mes aiguilles circulaires Hiya hiya que j'avais acheté dans un kit, en auto cadeau de noël. Hé hé!

Le patron est disponible en anglais, français et allemand si je ne m'abuse. Sur le plan technique, nous avons donc:

_ le top down: honnêtemnent, aucune difficulté. C'est comme si on tricotait du bas vers le haut, cela ne change rien du tout.

_ le tricot circulaire: j'adhère complètement. Pour moi, c'est clairement une autre façon d'apréhender le tricot. Fini les coutures de coté, aux épaules etc. Plus rapide aussi. Car à la différence du tricot sur aiguilles droite ou il faut faire un rang endroit et un rang envers pour obtenir du jersey, sur aiguilles circulaires, il suffit de travailler tous ces rangs en maille endroit. Gain de temps assuré. Enfin surtout pour moi qui est une façon de tenir mes aiguilles droite de façon pas très orthodoxe.

_ les manches raglan: rien non plus de compliqué, il suffit de suivre les explications du patron. J'ai par contre appris grâce au patron à faire des augmentations intercalaires penchées à droite et à gauche. Et d'ailleurs, cela me sert pour mon projet tricot en court. Je me suis aidée de ces explications pour apprendre, et je trouve que le tuto est hyper clair. Droite et Gauche.

_ relever les mailles (pour l'encolure et les manches). 

_ les rangs racourcis: alors là, je pense que c'est la grande découverte. Je connaissais, mais jamais fait, et donc jamais appris. Je reconnais que j'ai apréhendé cette technique. Tout est expliqué dans le patron sur comment faire et une collègue de boulot m'avait montré sur un modèle comment il fallait faire. Les rangs raccourcis servent sur ce modèle à obtenir l'effet asymétrique du bas du pull. Par contre, je ne suis pas fan de la technique employée. Je ne sais pas s'il y en à d'autres ou si cela vient de moi... Pour faire les rangs raccourcis, il fallait faire des jetés. C'est la méthode "tourné et jeté". Je pense que pour la prochaine fois, parce qu'il y en aura un autre un de ces jours, j'utiliserai une autre méthode car avec cette dernière, j'obtiens des trous dû aux jetés et je ne trouve pas cela très esthétique.

IMAG0385  IMAG0386

IMAG0389

Pour ce modèle, j'ai utilisé de la laine Drops, Alpaca, colori Blé. J'ai choisi ce colori car j'ai un jean couleur kaki, et j'aime l'association des deux. De même avec un jean brut. L'alpaga? J'adore la douceur de ce type de laine. Je crois que je ne pourrais tricoter que de l'alpaga... Cette laine a un bon rapport qualité prix. Elle se tricote en 2,5-3,5. Pour le pull, elle a été tricotée en double. J'avais donc commandé 12 pelottes (2,65 EU la pelotte). Mon pull m'est donc revenu à 31,80. Par contre, je pense que je me suis trompée quand j'ai fait mon calcul pour déterminer le nombre de pelottes dont j'aurais besoin car je me retouve avec presque 4 pelottes en plus... Je ne sais pas trop ce que je vais en faire... 

Aussi, Il grande favorito se tricote en 6,5mm. Après avoir fait mon échantillon avec les aiguilles demandées, je trouvais que le rendu était trop lache à mon gout. J'ai donc testé en 6mm. Le rendu me plaisait mieux et après avoir fait mes calculs, j'ai fini par tricoté l'avant dernière taille (la 6ème) au lieu de la 3ème, bien que je pense que j'aurai pu faire la 5ème (en perspective d'une perte de poids ^^ l'espoir fait vivre ;-) ). Enfin, dans ma prochaine version, je ne pense pas faire les 5 rangs de côtes 2/2 pour l'encolure mais plutôt une encolure avec une maille coulée (au crochet) car je trouve que l'encolure remonte trop. Et avec ma petite poitrine, je ne trouve pas le rendu d'un esthétisme fou. Cela me donne l'impression d'avoir une planche... D'où le fait que j'évite aussi les cols roulés.

Voilà donc mon quatrième projet tricot achevé. Le troisième étant mon gilet Léon que je ne vous ai pas encore présenté mais qui n'est pas présentable car beaucoup beaucoup trop grand pour moi, malgré le fait que je l'avais taillé en M au lieu de mon L habituel et malgré mon echantillonnage correct. Bref, un rattage complet. 

Je vous souhaite une bonne journée couturesque. Ou tricotesque.

Publicité
Publicité
31 mai 2015

Wedding day!!!

Et non, contrairement à ce que j'aurais pu vous faire croire, il ne s'agit pas d'un article à propos de mon mariage. Le 23 mai dernier, nous étions conviés au mariage de la cousine à mon chéri. Les mariages, j'adore, je trouve ça beau, et tout et tout mais je n'ai pas l'habitude d'y aller. Qui dit mariage dit "super jolie robe". Et là, c'est la galère. Soyons honnête, le choix du patron était fait. Dès le début, j'ai su que je voilais faire ma robe Centaurée de Deer&Doe (of course). Le tout plus dure a été le choix de la couleur. Initialement, je l'avais voulu noire. Oui mais noir pour un mariage: pas moyen. Blanc? Je ne suis pas la mariée... Et puis j'ai pensé au corail. Pour finalement pencher pour le Bleu marine. Un bon compromis. 

Me voilà à harpenter les magasins de tissus de Quimper à la recherche du tissus que je voulais... Mariage au mois de Mai, c'est un peu quitte ou double, ou il fait chaud ou il fera encore un peu frisqué pour un tissus estival. Il fallait donc trouver le bon tissus mais aussi le bon ton de bleu. Et finalement, c'est mon homme qui a eu la super idée: "pourquoi pas du lin?". J'ai alors dégoté un lin bleu marine à 14,50 le mètre cinquante. Et pour éviter la transparance, j'ai doublé d'un voile de coton similaire en colori. Le tour était joué. Pour lui donner un côté un peu plus "class", j'ai opté pour une version comme celle de Clothilde, que vous pouver voir ici. Ca tombait bien, j'avais un restant de biai doré, le même biai qui m'avait servi pour mon haut Denver de C'est dimanche.

DSC_0024 DSC_0023

Oui, je sais ce que tu te dis, lecteur, tu veux voir des photos portées, mais patiente un peu ^^. Donc, la robe est entièrement doublée. Pour ce faire, j'ai réalisée deux robes assemblée endroit contre endroit et une fois les coutures faites, j'ai retourné et j'avais ainsi ma robe en voile de coton (qui est l'intérieur de ma robe) de retrouve sur l'endroit contre moi. Ainsi mes finitions sont propres (puisque les coutures sont cachées). Bref, je ne sais pas qui quelqu'un aura vraiment compris tout mon blabla. Et ma petite fierté personnelle: la pose de la fermeture éclair vraiment invisible cette fois-ci!!!

DSC_0021

Et voilà les photos portées du jour J.

 DSC_0459 DSC_0461 

Alors comme ça, vous ne le voyez pas, mais j'ai fait toutes les surpiqures comme il fallait. En gros, j'ai suivi à la lettre les instructions. Rien à redire sur le patron. J'adore et j'adhère. J'ai taillé la robe en 44 car j'avais peur d'être un peu serrée au niveau de la poitrine. Pour info, l'année dernière, quand le patron était sorti, j'avais "participé" au SEW along, organisé par Éléonore Klein. J'avais opté pour la version asymétrique, en voile de coton noir et en taille 42. Et comment dire? Bah c'était quand même serré... (elle a fini à la poubelle) et je n'ai pas fini le SEW along. Du coup, pour celle là, j'ai fait un 44, et je trouve que c'est nickel. Bon honnêtement, j'adore cette robe. Une deuxième version est en attente (faut juste que je coupe le tissus et je déteste ça) et comme d'habitude tout s'emboite parfaitement. Par contre, le biai n'est pas maison, j'ai trop galéré pour le faire, pour finalement baisser les bras et l'acheter tout fait. Je vous épargne le gros casse-tête pour trouver ma paire de chaussures... Mais j'ai vraiment galéré (si si c'est la vérité).

DSC_0465

J'ai opté pour les bretelles posées comme ça car je trouvais ça canon. Et au final, même si j'ai fait cette robe pour un mariage je sais que je la repporterai cet été, quand je serai dans le sud (de la France entendons nous) lors de nos vacances (qui arrivent à trèèèèèèssssss grands pas, ouf)

Qui dit robe à bretelles dit veste ou gilet pour l'accompagner. J'avais dans ma penderie un gilet crème qui aurait pu très bien s'accomoder de ma centaurée, mais c'était l'occasion et parce que j'avais envie d'une tenue "made in house". J'avais en stock un jersey blanc cassé trouvé chez Destock Tissus à Brest l'année dernière. Je n'avais toujours pas trouvé de projets pour aller avec car je le trouve quand même un poil transparent, et je suis pas fan des tee-shirt transparent. J'avais jeté mon dévolu sur un patron dannois de la marque Onion pattern, alias MariaDenmark Sewing. J'aimais la forme de ce gilet. Un bon basic puisque j'en possède déjà plusieurs dans mon armoire, provenant du commerce. Premier soucis, le patron est en dannois. Heureusement que le plan de coupe est bien illustré. Sinon, pas besoin de comprendre le dannois, ce gilet possède très peu de coutures: les manches, et le col. Le corps du gilet étant en une seule pièce. Sauf que j'ai eu un gros soucis lors de l'assemblage. J'avais tout taillé en L et commencé l'assemblage à la surjeteuse. Une de mes manches était nickel, mais l'autre... Une horreur. Je n'ai jamais pu rattrapper cela. En assemblant, j'ai eu pleins de plis très disgracieux qui ce sont formés sur la couture de ma manche au niveau du dos. Bref, affreux. Déçue, j'ai tout foutu à la poubelle, pas assez de tissus pour recommencer. 

C'est alors que j'ai repensé au sweat Ondée, de Deer&Doe, dont je vous parlais au début de cet article. Et j'ai ressorti mon gilet de la poubelle (Heureusement qu'il n'était pas taché, je m'en serais voulue). J'ai donc utilisé mon gilet raté pour y découper mon sweat ondée. Côté pratique, je voulais donc un gilet. Ayant une poitrine quelque peu présente, j'ai opté pour le modèle avec l'encolure creusée. J'ai donc tout coupé et tout assembler. Pour le transformer en gilet, j'ai coupé sur le devant, là où il y avait la pliure. Dans un reste de tissus, j'ai pu créer un biai en jersey. Ce biai m'a servi pour faire ma bande pour les boutonnières. Ce biai, je l'ai donc posé de part et d'autre de chaque pan, en sandwich. Et pour illustrer tout cela, voici le-dit gilet.

DSC_0020 DSC_0014

DSC_0019 DSC_0012

Pour les boutons, étant en jersey, j'avais peur qu'en faisant des boutonnières, cela détende le tissus. Alors j'ai opté pour des boutons pressions. En forme d'étoile et doré, pour rappeler mon biai doré de ma robe. Tadaaaaaammmmmm!!!

 DSC_0015 DSC_0017

Et pour finir, voici une photo du tout porté par moi-même avec mon chéri.

DSC_0466

 

J'espère que vous n'aurez pas trouvé cet article trop long. En ce qui concerne mon gilet Ondée, je l'adore. Je sais que je le remettrai. Je l'ai taillé en 44, c'est pourquoi je n'ai pas rajouté 1,5cm sur le devant car c'est ce que j'aurais dû faire. En effet, comme je prends en sandwich 1,5 cm de tissus dans mon biai et que je le superpose à l'autre pan, cela induit que j'ai perdu 1,5 cm. Mais comme le 44 est un poil grand, je me suis épargnée ce rajout. J'avais pensé faire un tutoriel pour la modification du sweat mais, je n'ai pas pensé à faire de photos. Mais si cette version vous plais et vous tente, Marion, du blog Fildroit, vous propose son tutoriel. Je vous souhaite donc une bonne fin de soirée couturesque. À bientôt.

 

 

 

15 mai 2015

Brume Normande

Comme vous avez pu le remarquer, il y a quelques semaines, Eléonore Klein, la talentueuse créatrice de Deer and Doe, sortait deux nouveaux patrons, patrons issus d'un collection spéciale "jersey". Autant j'ai été convaincue par le modèle Brume, jupe avec des découpes hyper sympa, autant le modèle Ondée m'a laissé perplexe. Je ne suis pas une grande fan des cols près du cou pour cause de poitrine "plus que généreuse". Je ne suis pas non plus une fan des cols claudine, propablement pour le même argument que précédement. Et puis, il y a eu une petite promo pour les premières arrivées, un certain nombre de ces patrons étaient vendus en pack: la jupe Brume et le sweet Ondée pour 20 euros au lieu de 25 euros. J'ai quand même cédée, en faible que je suis...

Après avoir vu les premières versions de la jupe brume et grâce aux conseils d'Éléonore sur son modèle, je me suis jetée à l'eau. J'avais en ma possession un jersey, acheté l'année dernière à Destock tissus. Ce jersey avait l'élasticité recommandé, je l'avais déjà en stock (donc pas besoin d'aller à la caverne d'Ali Baba) mais... Je le trouve quand même un peu chaud. On dirait un jersey de laine. J'ai taillé la jupe en taille 44 au vu de mes "nouvelles" mensurations. J'ai assemblé entièrement la jupe à la surjeteuse, plus intimement appelée Georgette. Pas de soucis, tout coule de source, tout s'imbrique parfaitement... Du Deer and Doe en somme. À l'assemblage, j'avais les coutures au niveau du fessier qui gondolaient, j'ai donc repris en rabotant un peu, et là le résultat est mieux. 

J'ai suivi toutes les instructions à la lettre sauf que je n'ai fait aucune surpiqure. La jupe étant censée être une sorte de toile. Le seul souci que j'ai rencontré est pour la ceinture. En effet, j'ai voulu faire comme le modèle le préconisait: juste une bande de tissus, plié et cousu. Sauf qu'en repassant, j'ai du détendre le tissus car en l'enfilant, je n'avais plus du tout de maintien, la jupe gondolait à la taille. J'ai donc pris le parti de défaire un peu la couture de la ceinture afin d'y insérer un élastique. Ma jupe a donc une taille élastiquée. Elle n'a plus l'aspect gondolé et lâche et me tient un peu mieux. Pour finir, j'ai utilisé la MAC et l'aiguille double pour finir l'ourlet du bas.

DSC_0409  

DSC_0412  DSC_0418

Ce que j'aime dans ce modèle? Je trouve qu'il fait une silouhette harmonieuse. La taille n'est pas comprimée et ne laisse pas apparaitre le petit bourlet disgracieux, de même au niveau des hanches. Avec le recul, je ne pense pas que mon choix de tissus était très judicieux car il est chaud, épais. Idéal mais pour la collection automne- hiver. En même temps, il faut aussi reconnaitre que la période estivale en bretagne est relativement plus courte que dans le sud est de la France.

DSC_0432  DSC_0434

DSC_0445  DSC_0448

Je voulais également profiter de ce petit billet pour remercier mon chéri qui a bien voulu se la jouer photographe d'un jour. Merci. Ces photos ont été prise lors de notre petite escapade en Normandie, sur les traces du débarquement. Un petit voyage pour fêter nos un an de PACS. C'est peu comme notre voyage de noces... ^^

DSC_0442

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée et un bon week-end couturesque.

26 avril 2015

Plantain Moucheté

Bonjour à vous. Que de productivité par ici. Ou plutôt que d'actualisations! Peut être que certaines (ou certains, ne sait-on jamais) ont pu le remarquer, il y avait un vêtement "guest-star" dans le précédent article.

Pour aller avec mon jeans, j'avais envie d'un tee-shirt plantain. Pour ce faire, j'avais déjà mon jersey. Je l'avais trouvé il y a cela quelques temps à Destick tissus à Hennebont (près de Lorient); c'était genre en Mai Jun 2014. Je savais que je voulais me faire un plantain dedans. J'ai juste mis du temps pour passer derière Ginette. 

Plantain? Oui, oui, un plantain. Patron gratuit, simple, efficace, féminin. De Deer&Doe of course. En taille 42, entièrement réalisé à la surjeuse, sauf les petites fintions. C'est ma cinquième version. Et finalement, c'est la mieux réussie, la plus aboutie. La plus mieux quoi... Pour une fois, j'ai enfin réussis à faire une (très) jolie encolure. Il en faut peu pour être heureux me direz-vous. Petit bémol. Je pense que j'aurais dû tailler mon plantain en T44... 

 

DSC_0359  DSC_0364

 

 

DSC_0366

 

DSC_0367  DSC_0385

DSC_0369

Un article un brin court mais tout est dit. Alors je vous souhaite une très bonne fin de week end. Pour ma part, je file au travail. Fin du rire Casimir. Bonne journée couturesque.

 

 

23 avril 2015

L'art de trouver LE bon pantalon #2

Il y a quelques temps, je vous avez fait part de mon pseudo échec avec mon pantalon Aime comme Même pas peur. Je m'étais alors mis en tête de trouver LE patron de pantalon qui m'irait "comme un gant". Je me souviens aussi d'avoir vu un pantalon dans le Ottobre de cet hiver (2014): un patron qui servait de base pour un jegging ou le jean. Coupe légèrement slim, cinq poches, une braguette, bref, tout comme un vrai pantalon du commerce. La seule chose qui me rebutait était le fait que ce soit un patron issu d'un magazine. Car, depuis que je couds, j'utilise essentiellement uniquement des patrons indépendants: Deer and doe, Colette, Aime comme Marie, Blousette rose, Salme, Pauline Y Alice, République du chiffon. Ce sont grosso modo les créateurs indépendants dont je possède les patrons (pas tous les patrons bien entendu). Quand on passe d'un feuillet d'explications bien faites et limpides, de sew along et de pas à pas à un petit chapitre d'explications, je peux vous dire que cela fait drôle. 

Dans un premier temps, j'ai recopié mon patron. C'est une étape que je n'aime pas. Je me casse le dos sur mon carrelage, je me massacre les yeux à essayer de décrypter les bonnes lignes de coupes à travers mon papier nappe. Il serait tellement plus aisé que j'utilise du papier transparant pour recouvrir les livres scolaire; mas plus cher et le rouleau me dure largement moins longtemps. J'avais en mémoire les planche burda qui vous déclenche une migraine ophtalmique rien qu'en regardant tous ces tracés de toutes les couleurs... Alors imaginez mon apréhention. Mais finalement, "ça l'a fait"

DSC_0374  DSC_0375

Je tiens à préciser qu'il était presque 20h sur ces photos, c'était le lundi de pâques. L'été est là, moi je vous le dis!

DSC_0379  DSC_0380

Et en tong s'il vous plait.

Pour le tissus, j'ai utilisé le même que pour le Même pas peur. C'est un coton stretch acheté aux Coupons st Pierre en Novembre. Il m'en reste encore un bout, peut etre suffisement pour une jupe. J'espère bien pouvoir en faire une jupe chataigne mais là, j'ai un doute. Sinon, ce sera une mini et puis c'est tout... Je pense avoir été assez consenscieuse cette fois-ci. J'ai tracé toutes mes marges de coutures sur le tissus avant de le couper (alors que d'habitude je le fais à "vue d'oeil"). J'ai tout coupé, tout surjeté. Passons aux choses serieuses.

Pour la doublure des poches, j'ai utilisé une chute de coton que j'avais déjà utilisé pour ma midinette de l'été dernier. Toutes les doubles surpiqures sont faites avec un fils en jaune moutarde. Je trouve que cela ressort super bien. Et même dans le commerce j'aime beaucoup les jeans brut avec les surpiqures jaunes. Chose stupide, je n'ai pas pensé à faire mes surpiqure avec une aiguille double... Du coup, certaines ne sont pas tout le temps parallèles les unes aux autres. Petit point technique qui m'a posé quelques soucis est? La pose de la braguette! Parce que dans le magazine, je n'ai pas trouvé les explications très claires, heureusement qu'il y avait des shémas. Je l'ai réalisé au préalable avec les épingles pour être sûre que j'avais bien compris le procédé, puis je me suis jetée à l'eau. Le résultat n'est pas tout à fait parfait, mais sincèrement je pense m'en être plutôt bien sortie.

DSC_0352  DSC_0353

DSC_0355DSC_0357

Le patron du pantalon, Black Magic de son petit nom (que j'ai retrouvé en réouvrant mon mag), est quand même composé de... 10 pièces différentes. Il ne nécessite que 1M35 de coton stretch pour la taille 44 (quoi??? chutttttt, vous n'avez rien lu...), un peu de tissus pour la doublure de la ceinture et des poches, 25 cm d'entoilage pour la ceinture et un bouton avec une petite fermeture éclaire. Je n'ai pas utilisé de rivets de jeans car je n'en avais pas et que je voulais utiliser du matériel que je possédais déjà.

DSC_0370  DSC_0376

DSC_0371

Finalement, que dire pour conclure tout cela? Je pense être conquise. Je me sens à l'aise, la ceinture est bien positionnée sur mon petit bidou, je ne me sens pas génée par la taille. Je suis satisfaite de mes finitions, une collègue de boulot qui s'est occupée de quelques photos pensait que c'était un jeans que j'avais acheté. Et vous qu'en pensez- vous? 

Pour la suite de ma recherche du pantalon parfait pour ma morphologie, je pense jeter mon dévolu sur le jeans Ginger de Closet case patterns ou alors le jeans Kepa de Blousette Rose. J'ai déjà ma petite idée sur le prochain mais j'attends de voir vos avis, savoir si cela va faire pencher la balance! Très bonne journée couturesque à vous.

DSC_0388

12 avril 2015

Mon "vrai" shampoing maison sur-mesure

Du plus loin que je puisse remonter dans ma mémoire, il me semble qu'à la maison, il y a toujours eu quelque chose "fait maison". Gâteaux, yaourts, pains, brioches, etc. Et je crois bien aussi que dans ma famille, y a un peu comme des lubies "fait maison": le potager, les yaourts, la lessive "faite maison", et j'en passe. J'avoues que moi aussi, au grand damne de mon homme, je souffre du même symptôme

Il y a un an, j'avais eu la "lubie" de faire pas mal de choses "faites maison" et je m'étais alors tournée vers le milieu de les cosmétiques homemade et biologique. J'avais ainsi découvert la marque de maquillage Une, qui reste une des marques que j'apprécie le plus, mais qui coûte quand même un bras, soyons honnête. Et puis j'avais également découvert le site d'Aroma-zone et leur coffret A-Z. Pour le coup, c'était pile ce que je recherchais: un coffret contenant tout le nécessaire (matières premières, contenants, fiches recettes). Pour le coup, j'avais pris le coffret pour me faire le shampoing, le baume démélant, le masque capillaire et un spray démélant. La totale pour mes cheveux. J'avais vraiment aimé faire ma petite tambouille, j'avais même eu le droit à mon surnom de "petit chimiste". Après les premiers usages, je me suis rendue compte que mes cheveux étaient un peu plus sèches, enfin c'était surtout une sensation de cheveux de paille au moment du shampoing en lui-même car le shampoing "fait maison" mousse beaucoup beaucoup moins que les autres. Du coup, j'étais obligée de me faire de shampoings pour avoir la sensation qu'ils étaient propre. Après presque deux mois de soins naturels sur mes cheveux, j'ai fini par abandonner pour les sensations décrites plus haut.

Et puis il y a quelques jours, enfin deux semaines, je suis tombée sur le compte Instagram d'une femme qui faisait ses propres soins cosmétiques. Et là, j'ai repensé à mes essais infructueux. Et je m'y suis remise.

J'avais déjà les recettes de base si je puis dire, ne me manquais plus que les ingrédients. Sauf que cette fois ci je n'ai pas voulu faire les choses à moitié. J'ai vraiment voulu me faire un shampoing "sur mesure". Le mien, pour mes cheveux fins, légèrement secs, colorés, souvent attachés à cause du travail et qui ne poussent pas vite. Après des jours de recherches sur ce fabuleux ami qu'est internet, je suis tombée sur ce blog, qui référence notamment la composition type d'un shampoing. Je me suis également aidée du site Aroma-zone qui propose des dossiers thématiques. Je me suis aidée sur celui concernant les cheveux. De ces recherches, j'en ai déterminé une composition type: une base lavante + différents actifs correspondants à nos cheveux (secs, gras, crépu, ondulés, raides, colorés, etc.). Le nombre d'actifs peut être "illimités" mais correpond tout de même à un pourcentage de la composition. Plus je vais mettre d'actifs, moins je vais en mettre en quantité afin de pouvoir en mettre plus. Je ne sais pas si je suis assez claire?

Pour ma part, je suis partie sur un contenant de 250ML. La base lavante correspond a 80% du volume total du flacon. Ainsi, pour 250ML, il nous faut 200ML de base lavante. Et nous completons avec les actifs. Les actifs peuvent être: des huiles végétales (maximum 1 à 2 cuillères à soupe pour toute la préparation, toutes huiles confondues. Si vous voulez y mettre 3 huiles végétales différentes, ce sera 1 cuillère à café de chaque huile pour avoir au finale une CS de HV), des huilles essentielles (maximun 30 à 40 gouttes pour toute la préparation, si vous en mettez des différentes, même procédé, il faut diviser les quantité pour arriver au volume final), des eaux florales et des extraits de plantes. Ceci est donc la composition "type" d'un shampoing naturel, à personnaliser. Maintenant, il s'agit d'aborder la base lavante. Pour faire simple, et parce que je ne suis pas une experte en la matière, la base lavante est ce qui confère au shampoing son pouvoir lavant et détérgeant pour le cheveux. Vous pouvez choisir d'utiliser une base lavante déjà "toute prête" ou de la faire vous même. Pour ma part, l'année dernière, j'avais fait mon shampoing avec une base lavante toute faite de chez Aroma-zone, mais je n'avais pas tant aimé car je ne retrouvais pas la sensation moussante des shampoings. Du coup, je me sentais l'obligation de me faire de shampoings à la suite. J'ai donc préféré cette fois-ci, quitte à me faire mon shampoing, de tout faire, même la base lavante.

Toujours sur le même blog, j'ai trouvé cette recette, que j'ai voulu tester. Pour 250ML, il nous faut: 

_ 100G d'eau minérale + 100G de base douceur + 10G de douceur de coco + 10G de mousse de babassu. Je vous mets en lien les ingrédients de cette base lavante, comme cela, vous pourrez aller jeter un coup d'oeil aux propriétés de chacun de ces ingrédients, sans que cette article fasse 15km... Je précise que je ne suis pas sponsorisée pas Aroma-zone, mais leur site est plutôt bien fait pour les explications.

DSC_0334 Voici les ingrédients en photos pour la réalisation de ma base lavante. L'alcool à 90°C va servir pour désinfecter le bol en inox, car il est important de bien désinfecter son matériel avant toute chose afin d'éviter toute contamination bactérienne.

 

DSC_0337  DSC_0340

Pour commencer, il faut d'abord mettre la Base moussante Douceur, la Douceur de Coco et la Mousse de Babassu dans un bol et mélanger. Nous obtenons un mélange bien visqueux (photo de gauche). Puis nous allons ensuite ajouter l'eau peu à peu en mélangeant bien entre chaque versement afin rétablir la viscosité. Il est vraiment important de procéder comme cela car si cela est fait trop rapidement, nous obtenons alors une base lavante très liquide. Et voilà, nous avons la base lavante. Passons à la suite.

Après plusieures recherches sur internet, j'ai retenu 3 huiles végétales, 2 huiles essentielles et un hydrolat. Ainsi, mon fameux coktail capillaire va donner:

_ 200 ML de la base lavante ci-dessus

_ 10G de conditionner Emulsifer

_ 5,5ML d'acide lactique

_ 1CS d'huile végétale soit: 1CC d'huile de ricin, 1CC d'huile de coco, 1CC d'huile d'argan (fortifier, réhydrater, brillance et éclat)

_ 30GTTEs huile essentielle soit: 15 GTTEs d'huile essentielle d'ylang-ylang et 15GTTES d'huile essentielle de sauge (antichute, tonifiant du cuir chevelu, fortifier le cheveu)

_ un peu d'hydrolat d'ylang-ylang (brillance et vigueur)

DSC_0333 Toutes les matières premières pour ce shampoing sur-mesure.

DSC_0341 La base lavante à laquelle j'ai ajouté le conditionner pour un effet démélant. Il faut mettre le tout au bain marie avec l'acide lactiqe, jusqu'à dissolution totale du conditionner. On mélange doucement et régulièrement. Une fois tout fondu, on laisse refroidire.

DSC_0345 Pendant que la préparation refroidie, nous préparons la phase huileuse. J'ai mélangé les 3 huiles végétales entre elles. Comme on ne peut pas insérer les huiles essentielles directement à la base lavante, il faut les mélanger initialement avec un peu d'huile végétale. 

DSC_0347 Enfin, une fois ue tout a bien refroidi, on peut mélanger la phase huileuse qui contient les huiles végétales et les huiles essentielles. Enfin, on peut retransvaser notre shampoing dans son contenant. J'ai donc recyclé un emballage de mon dernier shampoing "industriel". 

Et maintenant, ce que j'en pense? Eh bien... Pour commencer, j'étais perplexe quant à la texture. J'obtenais un shampoing assez épais, genre mousse épaisse. L'odeur est spéciale, je le reconnais, mais je pense que cela est dû à l'huile essentielle de sauge. j'apréhendais un peu le premier shampoing. Et puis, j'ai été agréablement surprise. Mon shampoing mousse super bien sur mes cheveux mouillés, autant voire plus que ceux du commerce, sans mentir. Du coup, je suis ravie de ma base lavante. Mais plus le temps passe et plus la texture se "liquifie". En effet, maintenant, après deux semaines de vie, la texture est devenue liquide. Du coup, est-ce dû au fait que j'ai incorporé l'eau minérale un peu trop rapidement lors de la préparation de la base lavante? Ou est-ce parce que j'ai rajouté de l'hydrolat d'ylang-ylang pour compléter le niveau à la toute fin de la préparation? Du coup, je pense que la prochaine fois, je mettrais mon hydrolat en même temps que l'eau minérale.

Mis à part ce petit problème de texture, je trouve qu'il me lave super bien les cheveux, bien qu'ils nécessitent un après-shampoing ou un soins capillaire après car mouillés, ils ont un touché "cartonnés", mais après, magique. L'après-shampoing et le masque capillaire feront l'objets de prochains artcles. Aussi, l'odeur ne me gène plus. À ce jour, j'arrive même à espacer un peu mes shampoings. J'ai pour habitude de me les laver tous les deux jours. Ce qui était une victoire pour moi, car plus jeune, je les laver tous les matins. Depuis quelques jours, j'arrive à les laver tous les 3 jours sans utiliser de shampoings secs le troisième jour. Par contre, je trouve qu'ils ont gagné en volume. Des boucles sont un peu mieux dessinées. 

Aussi, je reconnais que le prix de mon panier lors de ma commande chez Aroma-zone était un peu élevé, mais il est difficile de ne prendre que la quantité désirée. Il me reste donc de quoi réaliser d'autres shampoing, pour au moins un an. J'ai également fait mon après shampoing et on masque capillaire. Mais il est vrai qu'on est tout de même largement supérieur en terme de prix à un shampoing du commerce. Mais en même temps, je ne peux m'empecher de faire un raprochement avec la couture. Beaucoup de personnes pensent que si je/nous faisons de la couture, c'est par soucis d'économie. Je ne pense pas que cela soit justifié comme argument, car une fois additionné le prix d'un patron et celui du tissus, fils and co mais aussi du temps passé dessus, je pense qu'il était alors plus judicieux d'aller acheter un vêtement dans le commerce car souvent moins cher (je parle par exemple d'un t-shirt ou débardeur que nous pouvons maintenant trouvé pour moins de 10 euros, voire même à 5 euros en soldes, difficile de faire moins cher en couture...)

Bref, pour conclure, je suis conquise! Et attendez de voir mon masque capillaire et mon après-shampoing. Il y a comme un air de vacance quand je me douche ;-) 

Et vous, prêtes à passer le cap?

Nota Bene: je n'ai pas volontairement parlé de PH pour la préparation du shampoing, ni des règles d'aseptie car cela rendrait cet article hyper long. J'y reviendrais ultérieurement.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Publicité